France Travail a subi une nouvelle cyberattaque, confirmant un vol de données personnelles. Alors que l'organisation enquête toujours sur l'ampleur de la fuite, le groupe de hackers Stormous a déjà revendiqué le vol des informations de plus de 30 000 demandeurs d'emploi. La méthode utilisée cible directement les ordinateurs personnels des utilisateurs.
Nouvelle cyberattaque visant France Travail
Selon les premières informations communiquées par France Travail, l'attaque ne provenait pas d'une panne directe de ses serveurs. Il s'agirait plutôt de la conséquence de malwares de type infostealer, ou voleurs d'informations, installés sur les ordinateurs personnels des demandeurs d'emploi. Ces programmes espions sont conçus pour voler discrètement des données sensibles. Les équipes internes de l'organisation poursuivent leurs investigations pour analyser précisément le déroulement de cette attaque, comme l'a indiqué le groupe à Franceinfo.
Sur le dark web, le groupe Stormous a revendiqué le vol des données de plus de 30 000 personnes enregistrées, informations relayées par les plateformes spécialisées. Cependant, France Travail se montre plus prudent, indiquant qu'il n'est pas « capable de confirmer le volume de demandeurs d’emploi concernés ni de confirmer la nature des données » piraté. L'organisation a simplement reconnu que, selon ses « après les premières investigations, les données ont effectivement été extraites ».
Cette attaque fait partie d’une série de cyberattaques visant régulièrement l’institution, dont une particulièrement grave en mars 2024 qui a exposé les données de 340 000 personnes.
