Un nouveau fait inquiétant vient ébranler la coopération spatiale internationale. Le cosmonaute russe Oleg Artemyev a été retiré de la mission Équipage-12 de EspaceX qui doit rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) en février 2026. Roscosmos a confirmé son remplacement par Andreï Fediaevsans fournir d'explication détaillée. En coulisses, l’affaire prend cependant une dimension bien plus sensible.
De graves accusations liées à des données sensibles
Selon plusieurs sources concordantes, Artemyev est soupçonné d'avoir violé des règles strictes de protection des informations sensibles lors de sa formation aux Etats-Unis. Il est accusé d'avoir photographié des documents et des équipements internes de SpaceX, puis d'avoir exporté ces données hors de sites sécurisés, des « bavures » qui s'apparentent à de l'espionnage technologique. Ces faits pourraient relever de la réglementation ITAR, qui réglemente strictement la diffusion d'informations liées aux technologies stratégiques.

L'astronaute russe Oleg Artemyev
Une mise à l’écart qui intrigue les experts
Les analystes du vol habité estiment qu'une telle sanction, décidée quelques semaines seulement avant le lancement, est exceptionnellement rare pour un astronaute aussi expérimenté. « Il est difficile d'imaginer qu'une violation de cette gravité soit accidentelle »a estimé un spécialiste du secteur, relançant ainsi l'hypothèse d'une tentative d'espionnage.
Roscosmos fragilisé dans un contexte déjà critique
L'incident survient à un moment particulièrement délicat pour l'agence spatiale russe. Un récent accident sur une rampe de lancement de Soyouz a paralysé les capacités de lancement des équipages vers l'ISS pour une durée indéterminée. Cette situation oblige donc la Russie à dépendre quasi exclusivement des lanceurs américains pour maintenir sa présence en orbite. Dans ce contexte déjà tendu, l'affaire Artemyev risque de tendre encore davantage les relations entre Roscosmos, la NASA et SpaceX.






