Des documents judiciaires révèlent que Méta aurait arrêté un projet de recherche interne après que ce dernier ait conclu que l'arrêt Facebook réduction des symptômes de dépression, d’anxiété et de solitude. Le dossier, déposé dans le cadre d'un procès intenté par plusieurs districts scolaires américains, détaille comment l'entreprise aurait enterré des travaux réalisés avec Nielsen surnommé « Projet Mercury », au motif que les résultats contredisaient « le récit médiatique existant » autour de l’entreprise.
Des conclusions jugées embarrassantes par Meta
Cette étude « d’impact » a montré un « impact causal sur la comparaison sociale » parmi les utilisateurs ayant désactivé leur compte. Les collaborateurs ont même comparé le silence de Meta à celui de l'industrie du tabac, une industrie qui connaissait les dangers de la cigarette mais qui a passé des années à cacher la vérité. Meta aurait donc choisi à son tour de ne jamais publier de résultats pourtant très importants pour la santé mentale.
Meta nie et prépare déjà sa défense juridique
Un porte-parole de Meta assure que l'entreprise « J'ai écouté les parents pendant plus d'une décennie, effectué des recherches sur les sujets les plus importants et apporté des changements concrets pour protéger les adolescents ». Le géant américain rejette ces accusations, affirmant qu'elles reposent sur « citations sorties de leur contexte » et « avis erronés ».
Oui, mais Meta tente toujours d'empêcher la divulgation publique des documents incriminés, arguant que la demande des plaignants est trop large. C’est étrange : pourquoi ne pas vouloir publier une étude si les conclusions ne sont pas vraiment en défaveur de l’entreprise ?
A noter que le procès, qui implique des centaines de districts scolaires, est en cours de consolidation dans le district nord de Californie. Une audience est prévue le 26 janvier pour déterminer si les documents litigieux seront rendus publics.
